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    Le Pugilat

    Mike
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    Messages : 420
    Date d'inscription : 04/12/2011

    Le Pugilat Empty Le Pugilat

    Message par Mike Dim 3 Nov - 17:26

    Titre : Les dionysiaques ou Bacchus : poème en XLVIII chants, grec et français / Nonnos ; précédé d'une introduction, suivi de notes littéraires, géographiques et mythologiques, d'un tableau raisonné des corrections et de tables et index complets rétabli, traduit et commenté par le Comte de Marcellus,...
    Auteur : Nonnos de Panopolis (04..-04..)
    Éditeur : Firmin-Didot (Paris)
    Date d'édition : 1856
    Link : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5529518z/f738.image.r=pugilat.langFR

    37ém chant :[Sur le Pugilat vers 495 à 538]
    « Les dieux prépaent ensuite la pénible lutte du pugilat…A ces paroles Bacchus, le corybante Mélissée se présente. Le pugilat est sn occupation préférée,… Et Eurymédon seul se présente. Un jour qu’il travaillait à la forge de son père vulcain, et battait la solide enclume, Mercure lui donna les instruments du robuste pugilat. Son frère Alcon s’inquiète de son sort ; il le dépouille de son tablier, passe la ceinture à ses flancs, garnit ses longues mains des lanières de cuir desséché qu’il entrelace. Le guerrier s’avance dans la lice, et tend sa main gauche, bouclier naturel, devant son visage. De la droite, au lieu de pique, il porte des courroies meurtrières, et toujours il surveille les assauts de son terrible adversaire, de crainte qu’il n’en soit frappé sur les sourcils ou à l’extrémité du font ; car il pourrait, soit ensanglanter ses paupières en les déchirant, soit appesantir ses coups sur le centre du cerveau, siège de la pensée, et meurtrir es tempes en attaquant leur superficie ; ou, forçant une main raboteuse sur l’extrémité du front, chasser l’œil de son orbite aveuglé ; ou encore fendre les joues ensanglantés, et briser les rangs pressés des dents les plus aigües.
    Tout à coup Melissée atteint Eurymédon qui s’avance, à l’extrémité de la poitrine ; et la main qui protégeait le visage s’est tendu vainement pour parer le coup, elle n’a frappé que de l’air : dès lors le premier tourne et court sans cesse autour de son antagoniste, change d’attaque, et menace de la main droite la mamelle nue : enfin il se saisissant tous les deux, changent de place l’un après l’autreinsensiblement à petits pas, puis il mêlent les bra aux bras : sous leurs coups multipliés, le lanières enlacées au bout de leurs mains rendent un son effrayant, et se taignent des gouttes de sangde leurs joues entamées ; les mâchoires résonnent aussi ; ces mêmes joues se creusent sous les hauteurs du front qui s’est aplati ; et leurs yeux ce gonflent des deux coté du visage.
     Eurymédon se fatigue de l’adresse de Mélissée qui le tient sans cesse sous l’éclat insupportable de la lumière du soleil pour éblouir ses yeux ; c’est alors que reculant d’un pas, Mélissée s’élance, ranime le tourbillon de ses coups et frappe la mâchoire au-dessous des deux oreilles. Eurymédon blessé tombe à la renverse et roule de lui-même sur la poussière; »
    [Sur la lutte : vers 553 à 597]
    « …Aristée se lève le premier. Le second est Eaque, exercé dans les œuvres des bras robustes : il se présente nus dans l’arène ; un tablier seul cache de leurs corps ce qu’il n’est pas permis de voir. Tous deux il entrelacent de tous cotées leurs deux bras de leurs doubles poignets pour se renverser mutuellement sur une poussière menue, et il se serrent et s’attirent des chaines alternative de leurs mains, puis l’un recule ou fait reculer l’autre ; ils vont et viennent dans la lice sous une pression réciproque ; tous les deux s’emboitent alternativement, rapprochant leur tête qu’ils appuient sur le milieu du front, immobiles et tournés vers la terre…l’un et l’autre ils compriment sous les doubles liens de leurs bras enlacé, leurs reins qu’ils font plier. Une tumeur de sang court out d’elle-même sur leurs corps qu’elle échauffe, qu’elle rougie et stigmatise.
     Les deux athlètes usent, l’un après l’autre, des ressources variées de la lutte. Aristée, le premier, étreint son adversaire sous les paumes de ses mains et se fait du sol un levier. L’ingénieux Eaque a recours alors à une adroite ruse, il frappe d’un pied furtif le jarret gauche d’Aristée, et le précipite à terre tout entier sur le dos, tel que s’écroule un haut promontoire….Eaque dans une seconde épreuve, enlève sans effort au milieu des airs l’immense fils de Cyrène….il l’emporte sans courber ni la tête ni les épaules ; il l’a saisie de ses deux bras au milieu du corps…Eaque, après avoir jeté tout de son long Aristée sur la poussière, monte sur ses reins, encercle ce ventre étendu sous la longueur de ses jambes, l’entrave de la pointe de ses genoux recourbés, le retiens de la rondeur de ses mollets, appuie pied contre pied ; et s’étendant aussitôt sur le dos de son adversaire, il arrondit les doigts, entrelace les mains l’une à l’autre, et passe un bras comme une chaine autour de la gorge d’Aristée. »
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    Voyages de Pythagore en Égypte, dans la Chaldée, dans l'Inde, en Crète, à Sparte, en Sicile, à Rome, à Carthage, à Marseille et dans les Gaules. Tome 4 / ... suivis de ses Lois politiques et morales
    Auteur : Maréchal, Sylvain (1750-1803)
    Éditeur : Deterville (Paris)
    Date d'édition : 1798-1799

    Link : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k821111/f139.image.r=pugilat%20ceste%20frappe.langFR

    [page 134]« Le jeune homme s’arma, devans nous, du ceste. Il y en a de plusieurs sortes ; il ne voulut point choisir la plus meurtrière, celle qui est garnie de balles de plomb, et qui porte des coups presque toujours mortels. Il se contenta du ceste appelé meilique(1) ; ce sont des courroyes fines et déliées qui laissent le poignet et les doigts à découvert. On versa des flots d’huile sur tous ses membres ; on lui ceignit sur les reins une large écharpe (2), sur laquelle étai peinte deux divinités, Eros et Antheros…. »
    (1) Mœurs et usage des grecs, par Menard in-12, pag.277
    (2) Pausan, voyage en Elide. VI
    [page 135] « Le fils de Chilon commença par le harceler, pour connaître ses moyens ; puis élevant les mains à hauteur du front, il les étendit en avant, pour les laissé retombé de tout leur poids sur l’ennemi qu’il avait en tête. Celui-ci sut éviter le coup deux fois ; mais il reçut le troisième, qui fut si rude, qu’il lui fit mesurer l’arène de tout son corps…Par un dernier effort, il put enlever de terre son rival ; le précipita à ses pieds, et l’y retint jusqu’à ce qu’il en eu obtenu l’aveu publique de sa défaite. »

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    Cours d'étude pour l'instruction du prince de Parme.... Directions pour la conscience d'un roi. T. 6 / par M. l'abbé de Condillac,... ; par François de Salignac de La Motte-Fénelon,...
    Auteur : Condillac, Étienne Bonnot de (1714-1780)
    Éditeur : Impr. royale (Parme)
    Date d'édition : 1775
    Sujet : Éducation des princes -- Italie -- 18e siècle -- Ouvrages avant 1800
    Link:1er  page 294 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426405/f327.image.r=pugilat%20frappe%20ceste.langFR
    2em page 295 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426405/f328.image.r=pugilat%20frappe%20ceste.langFR
    3empage 296 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426405/f329.image.r=pugilat%20frappe%20ceste.langFR

    Page 302 :
    « Le pancratiate Arrachion, saisi à la gorge par son adversaire, lui prit le pied, & lui cassant un orteil, l’obligea par la douleur qu’il lui fit, à demander qurtier, dans le temps qu’il étoit suffoqué lui-même, & qu’il expiroit. Il fut déclaré vainqueur.
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    Histoire nouvelle de tous les peuples du monde réduite aux seuls faits qui peuvent instruire et piquer la curiosité, ou Histoire des hommes. Partie de l'histoire ancienne... (par J.-B.-C. Delisle de Sales.). Tome 21
    Auteur : Delisle de Sales, Jean-Baptiste-Claude (1739?-1816)
    Date d'édition : 1779-1785
    Link : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65440104/f78.image.r=pugilat%20ceste%20frappe.langFR


    Le pugilat de la page 78 à 82
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65440104/f84.image.r=pugilat%20ceste%20frappe.langFR

    Le pancrace page 83
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65440104/f89.image.r=pugilat%20ceste%20frappe.langFR

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    Les petits poèmes grecs : Orphée, Homère, Hésiode, Pindare, Anacréon, Sappho, Tyrtée, Stésichore, Solon, Alcée, Ibycus, Alcmane, Bacchylide, Théocrite, Bion, Moschus, Callimaque, Coluthus, Musée, Tryphiodore, Apollonius, Oppien, Synésius / trad. par Aluth, Bignan, Belin de Ballu, J.-J.-A. Cousin, Ernest Falconet, Grégoire et Collombet, Laporte-Dutheil, J.-M. Lime, Perrault-Maynand, etc. ; publ. par M. Ernest Falconnet, sous la dir. de M. Aimé-Martin
    Éditeur : A. Desrez (Paris)
    Date d'édition : 1838

    Apollonius- l’expédition des argaunautes- chant second :
    Combat de Pollux contre Amycus, Roi des Bébryces [page 420 à 421] : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58290238/f450.image.r=apollonius%20de%20rhodes%20pugilat.langFR

    Idylles-chant XXIIe-les dioscures, Théocrite :
    Combat de Pollux contre Amycus [page 312 à 313]: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58290238/f341.image.r=ceste%20pugilat.langFR

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